Merveille du Monde

Changement de programme pour ce weekend de début Octobre. Un ouragan sévit au large du Mexique. Au lieu d’un séjour côté mer des caraïbes, nous sommes partis à la journée pour visiter Chichen Iza, le plus célèbre site Maya, qui fait d’ailleurs officiellement parti des 7 merveilles du ‘monde moderne’. Nous n’avons pas regretté la côté caraïbéenne. Le site est magnifiquement conservé. Nous pensions nous lasser (surtout les enfants) des pyramides, mais personne n’a vu passer les près de 3h de promenades, malgré le soleil de plomb.

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Vue sur la pyramide depuis le terrain de pelote

Comme beaucoup d’autres sites, Chichen Iza est situé dans les terres de la péninsule, loin de la mer. Ce lieu a sans doute été choisi pour ses 2 grandes cénotes rapprochées (Chichen signifie “bouche de puit”) (rappel : il n’y a pas de rivière sur la péninsule).

C’est dans ces Cénotes que les offrandes et les sacrifices étaient faits. Les archéologues se sont même équipés de pelleteuses ingénieuses pour récupérer en grande quantité toutes ces offrandes et les analyser…

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Pelleteuse à reliques pour fouiller le fond des cénotes

Le site est impressionnant par son étendue, la diversité de ses constructions : une immense pyramide, des très longues galeries (monuments aux guerriers et marché), un observatoire, un ossuaire, et son immense terrain de jeu de pelote. Etant très connu et très touristique, il a bien été rénové et c’est vraiment réussi, cependant le site souffre du sur-tourisme.

Le ‘château’ – Pyramide de Kukulkan

La pyramide principale (la merveille du monde) est rénovée sur 3 des 4 faces, seule 1 est restée en l’état, témoignage d’authenticité.

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pyramide de Kukulkan avec notre guide touristique

Cette pyramide a 365 marches, autant que de jours dans l’année, et lors des équinoxes, son orientation révèle un sinueux serpent à plumes sur ses escaliers : Kukulkan, le principal dieu Maya. Nous n’avions pas de guide touristique ce jour-là, et c’est Aimée qui nous a tout expliqué car elle avait vu ça à l’école la semaine précédente,. En effet, on devine le tracé du serpent, qui par un jeux d’ombres, doit paraitre plus réel en ces jours précis.

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1 des 2 plateformes de Vénus (l’étoile)

Les colonnades

Sur une autre partie du site, nous nous serions crus en Grèce. C’est la première fois que nous en voyons sur un site Maya. Sans doute la preuve qu’il s’agissait d’une très grande ville, avec un monument aux guerriers (les centaines de colonnes les représentent) et un grand marché (là les colonnes soutenaient un toit de pierre).

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rangées de ‘soldats’

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allées du marché, aujourd’hui sans toit

Zone mortuaire

Plus loin un groupement de construction constitue la partie mortuaire, avec là aussi un temple de Vénus, en face d’une pyramide plus modeste que le ‘château’. Il s’agit de l’ossuaire, construit au-dessus d’une caverne. Dans cette zone les constructions sont toute ornées de tête d’animal.

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pyramide de l’ossuaire, ornée d’hippopotames

Le terrain de jeu de pelote

De l’autre côté du site se trouve un immense terrain de jeu de pelote. Le foot des Mayas, en un peu plus sérieux .

Deux équipes s’affrontaient sur ce grand terrain et devaient envoyer un ballon en gomme de la taille d’un ballon de volley dans un anneau en hauteur (4-5 mètres de haut) de part et d’autre du terrain, mais sans utiliser ni les mains ni les pieds.

Le capitaine de l’équipe gagnante avait la chance d’être sacrifié aux dieux et était décapité !

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anneau en hauteur par lequel le ballon devait passer

One comment

  1. Bravo à “Aimée la guide” : les informations sont très intéressantes , on rêve de vous y rejoindre !

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