Suite du blog post sur notre circuit de 3 jours dans le sud Bolivie
Jour 3 – Le Salar de Chalviri (Uyuni)
C’est le salar de tous les records : le plus haut, le plus grand. A 3700m d’altitude, il s’étend sur 16,000km2, avec 140km de long et entre 50 à 70m de profondeur. Du sel à n’en plus finir.
Du sel ? Il faut vraiment se le dire pour y croire : le froid, les anoraks et gants, les pas qui crissent, la lumière éblouissante. On voudrait sortir les ski de fonds de la voiture mais non ils n’y sont pas, et c’est bien du sel. Plus dur que de la neige.
Reliquat d’une mer piégée avec la poussée des “hauts plateaux” andins, le salar n’en finit plus de grandir avec 5000km2 gagnés en 50 ans. Et pour cause : aucune vie n’est possible dans cette mer de sel et donc rien pour transformer le sel coulant naturellement depuis les sommets alentours. Par contre le soleil implacable est bien là pour s’assurer que l’eau s’évapore.
Nous avons pu parcourir le salar pendant une journée, bien contents encore une fois d’être accompagnés d’un guide expérimenté : les pluies récentes nous ont certes permis de profiter de reflets magiques sur la mer de sel, sinon figée, mais elles sont aussi propices aux enlisements car ici pas de pistes, et pas non plus de GPS, déboussolés par le sol. Certains s’y sont perdus. Même des professionnels comme ce fut le cas pour le Dhakar 2014 qui devait mener les pilotes de la ville d’Uyuni, au bord du Salar, jusque sur une île en son centre. Ils ne l’ont pas trouvée, c’est du moins ce qu’en racontent les guides.
Plus qu’un article de blog voici une petite sélection de photos. Difficile de choisir tellement le lieu était magique.
Si ce message s’affiche, rappel : beaucoup de photos ne s’afficheront qu’en mode ‘privé’ pensez à vous loguer ou nous demander les accès. https://laspatatasbravas.com/log-in/
Coucher de soleil
Lever de soleil
L’île au milieu de la mer de sel
Monument au Dhakar
Uyuni
Petite ville en forte expansion au bord du Salar. De nombreux touristes de tous pays s’y arrête avant ou après avoir visité le Salar. Il s’agit d’une ancienne ville minière (mine d’argent et d’étain) aujourd’hui tarie, ainsi que d’un stop ferroviaire douanier en prévision de la frontière Chilienne. Aujourd’hui, les trains sont au rebu et les mécaniciens se sont reconvertis en sculpteurs-recycleurs.
MERCI pour toutes ces photos quasi-féériques !