Bacalar, Tahiti en eau douce

Profitant d’un weekend de 3 jours mi Septembre nous sommes partis pour une excursion un peu plus loin de Mérida : le tour du Yucatan, en partant à l’est direction Bacalar, le lac aux 7 couleurs, et revenant plein nord, en s’arrêtant dans la réserve naturelle de Calakmul.

petit post rapide pour rattraper un peu notre retard de avant qu’on ait initié le blog.

Lagune… lac ou mer ?

Bacalar est une immense lagune, connectée à la mer par un petit détroit, nous ne savions pas si l’eau y serait saumâtre, et finalement non, elle est parfaitement douce, nourrie des immenses cénotes souterraines à qui il doit son eau cristalline et ses bleus les plus profonds. Une très belle surprise que les enfants ont adoré. Baigandes et plongeons, tour en catamaran et nage en eau vive (dans un canal reliant 2 parties du lac), nous étions vraiment en vacances !

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Un petit air de Tahiti

Avec les petites cabanes sur pilotis et les eaux turquoise, on se croirait parfois à Tahiti. Sans les poissons, mais avec de l’eau douce.

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cabane pillotis

Pas de snorkeling ici, il n’y a aucune vie au fond de l’eau : du sable blanc à perte de vue. C’est cela qui donne les belles couleurs. Les endroits plus foncés sont là où il y a des cénotes sous-marines (des gouffres à pic de plusieurs dizaines de mètres). Exception dans ce sable, près des rivages nous pouvons voir des énormes stromatolites, qu’il faut d’ailleurs prendre soin de ne pas toucher car ils sont très fragiles. Bien moins esthétiques que des coraux, ils restent intéressant… et c’est aussi la plus ancienne espèce vivante sur terre avec quelques 3.5 Md d’année (donc peut être pas si fragile finalement).

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on devine la forme concentrique des cénotes à côté des bateaux
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de plus haut on verrait ça

Tour en catamaran pour le détroit des pirates

La lagune de Bacalar est longue de 80km, et difficilement accessible depuis la mer des caraïbes. C’était ainsi un refuge parfait pour les pirates, qui y ont séjourné et partagé leur vie avec les mayas locaux.

Pour profiter au mieux du lac, nous avons loué un catamaran, avec le pilote car les garçons ne maîtrisent pas encore les cata de cette taille. Une très belle journée, dans le calme, sur les eaux limpides.

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avec nos petits moussaillons

Los rapidos – journée en eau vive

Avant de repartir le lendemain, nous sommes allés nager pendant quelques heures dans des “rapides” : un canal naturel étroit relie 2 parties de la lagunes et le courant y est relativement fort : en nageant au maximum on arrive à avancer de quelques centimètres à chaque coup de bras. Une belle expérience, d’autant que c’était entouré de palétuviers, agrémentant le paysage.

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au milieu des palétuviers, dans une zone avec un peu moins de courant
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descente en se laissant porter par le courant
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palétuviers en eau douce
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le canal creusé par le courant entre les stromatolites

En route pour la jungle

bref un excellent séjour que nous vous conseillons vivement. Nous aurions même envie d’y revenir. Mais en attendant nous avons mis le cap sur l’intérieur des terre : de la jungle de la jungle suivie par de la jungle… direction Calakmul !

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